Juliet Schlunke, une artiste fascinée par la vie !

Née en Australie, Juliet Schlunke commence à dessiner et à peindre très jeune.

En effet, dès 1967 elle fait des études à Sydney dans l’atelier de John Olsen, l’un des plus grands peintres du pays. On la découvre alors dans plusieurs galeries d’art locales.

À partir de 1976, elle expose ses œuvres à Madrid où elle habite. Elle y ouvre un restaurant en 1981 décoré de ses tissus peints à la main. Occasion d’entamer une nouvelle carrière auprès des décorateurs.

Notamment :

  • Entre 1988 et 1993 elle collabore avec Gérard Bach décorateur à Genève, réalisant des peintures sur tissus, tapis, sols et murs.
  • En 1990 elle signe un contrat avec Nobilis de Paris pour dessiner des maquettes de tissus d’ameublement. Sa première collection « Villa del Sol » est lancée en 1993 à la Biennale des Editeurs de la Décoration au Grand Palais.
  • Pendant les années suivantes, elle crée d’autres collections pour Nobilis, Pierre Frey, Boussac, Lelièvre, Etamine, Zimmer & Rohde etc.

Par ailleurs, elle dessine pour les manufactures de porcelaine et de céramique : Laure Japy (Limoges), Lunéville, Williams-Sonoma au USA.

En 1997, établie dans le sud Luberon, elle produit des céramiques modelées. Ses créations sont exposées au salon « Vivre Côté Sud » à Saint Tropez en 1998 et la boutique du Musée des Arts Décoratifs du Louvre lui passe commande de pièces.

Écrivaine, les éditions Parole édite son premier livre « Rosenthal, une enfance australienne » en 2008 et « La Dryade » en 2013. En 2019 les éditions Parole édite son troisième roman « Pourquoi Partir ? le rêve australien ».

Elle a créé son show-room et atelier à Ansouis, l’un des plus beaux villages de France dans le sud Luberon.

Juliet S :

« Quand je suis arrivée dans le Luberon en 1997, il se trouva j’étais voisine d’un potier (Phillipe Duriez) avec qui une amitié commune se lia. Ayant vu mes peintures et mes dessins pour textiles sur le thème de la nature (des fruits, des fleurs, plantes, arbres), il m‘a alors suggéré de reproduire ces sujets en trois dimensions. C‘est à ce moment-là qu’il m’a généreusement ouvert les portes de son atelier et que j’ai découvert le monde de la céramique.

Après quelques précieux conseils, surtout les choses à ne pas faire, il m’a laissé libre d’expérimenter différents types d’argiles, jusqu’à trouver celle qui me convenait : une argile brune, lisse, qui provient des alentour de Barcelone.

Mes premiers essais de plats avec des fruits était plutôt maladroit, mais j’ai vite progressé et pris goût au modelage. Le fait de travailler la terre est très sensuel et tranquillisant. A cette époque je collaborais avec Nobilis pour qui je dessinais des maquettes pour des tissus d’ameublement. Je leur ai présentés mes coupelles et mes plats en céramique blanche et ils ont décidés de les mettre en avant dans leur vitrine de la rue Bonaparte à Paris dans une élégante mise en scène de table pour les fêtes. Par la suite, j’ai vendu mes céramiques à la boutique des arts décoratifs et j’ai eu le grand plaisir de voir mes pièces dans leur vitrines rue de Rivoli.

C’est dans cette lancée que je me suis mise à émailler en blanc les céramiques, un univers qui convient tout à fait au genre de vaisselle que je voulais faire, plus sobre, qui convient à tout type d‘intérieur.

Une fois les objets bien secs, ils sont cuits à une température de 1000 degrés pendant 8 heures. Ensuite, je les trempe dans un émail sans plomb, ce qui en fait une vaisselle alimentaire, assez dilué pour laisser une légère transparence qui fait apparaître discrètement la terre rouge en dessous. Puis il y a une deuxième cuisson de 8 heures à la même température. C’est un processus qui dans l’ensemble est très long.

Il y a quelques temps un client m’a demandé si je pouvais lui faire un artichaut coloré. Prise au jeu, j’ai donc après la première cuisson peint l’artichaut avec des acryliques, comme pour une nature morte en 3D ! Pour bien fixer la couleur, j’ai enduit l’artichaut avec de la cire d’abeille ce qui donne une belle patine satinée. Très vite d’autres clients m’ont commandé des pièces colorées, ce qui a lancé ma collection « trompe l’œil », des fruits et légumes plus vrais que nature !

Ma galerie étant installée dans la rue principal d’Ansouis, le restaurant étoilé La Closerie m’a commandé des aubergines noires pour décorer leurs tables ; et voilà qu’une troisième collection est née ! Des poires, des figues…tous peints en noir mat et cirés.

Je suis impatiente de vous faire découvrir mes prochaines créations.
A très vite sur ce site internet ou pour le plaisir de vous rencontrer dans mon atelier galerie de ce village magnifique d’Ansouis que j’aime tant ».

« Il n’y a rien de plus réellement artistique que d’aimer les gens »
Vincent Van Gogh